Le 15/05/17 - Catégorie : Actimur
Véritable fléau pour la santé, l’humidité a des effets encore plus dévastateurs quand elle prend racine dans une chambre : développement de moisissures, allergies, maladies respiratoires… Comment lutter contre ce phénomène ? Voici nos conseils !
Comme vous le savez peut-être, la tendance générale est de considérer que le taux d’humidité idéal en intérieur se situe entre 40 à 60 %. La fourchette est néanmoins un peu plus restreinte quand il s’agit d’une chambre : entre 50 et 60 %.
En effet, si un taux d’humidité trop élevé n’est jamais bon, comme on le verra par la suite, un air trop sec peut également avoir des conséquences déplaisantes. Le syndrome de la « bouche sèche » au réveil ou encore le développement d’irritations pulmonaires peuvent s’expliquer, du moins en partie, par une chambre où l’air ambiant est trop sec.
Les bébés et les enfants en bas âge ayant une santé plus fragile que celle des adultes, il convient de faire particulièrement attention au taux d’humidité de leur chambre. Dans l’idéal, le pourcentage d’humidité dans une chambre de bébé ou d’enfant ne doit pas dépasser les 55%, pourcentage à partir duquel le risque de développement de champignons, acariens et allergies est encore plus important.
Pour mesurer le taux d’humidité, il existe des solutions très accessibles. Ainsi, l’hygromètre permet de mesurer l’humidité relative de l’air (l’hygrométrie). Il en existe toutefois de nombreux modèles dont certains ne se révèlent pas d’une très grande précision…
Qu’est-ce qui peut expliquer l’augmentation du niveau d’humidité dans une pièce, notamment dans une chambre ?
Tout d’abord, il faut savoir qu’un être humain expire entre 1 et 2 litres d’eau par l’effet de sa respiration, durant son sommeil. Un phénomène naturel qui a des conséquences directement visibles au réveil : la fameuse buée sur les fenêtres !
Autres responsables : le linge qui sèche dans la chambre, et l’utilisation d’une salle de bains ou d’une salle d’eau attenante à la chambre génèrent beaucoup de vapeur d’eau, donc de la condensation.
Enfin, l’humidité peut également s’expliquer par des causes extérieures, en particulier des infiltrations d’eau de pluie ou une mauvaise étanchéité des matériaux de construction.
Quand l’aération naturelle ne suffit pas à résoudre les problèmes d’humidité dans une chambre, il est alors nécessaire d’avoir recours à des méthodes un peu plus radicales.
La première d’entre elles consiste à mettre en place un système de ventilation pour lutter contre la condensation. Évitez néanmoins les extracteurs qui sont trop bruyants. Privilégiez plutôt un système de ventilation mécanique par insufflation (VMI). Il facilite grandement le renouvellement de l’air en expulsant vers l’extérieur l’air chargé en humidité.
La mise en place d’un système de ventilation mécanique contrôlée (VMC), plus cher, est également envisageable, mais uniquement pour les habitations parfaitement isolées.
Si la présence d’humidité est causée par une remontée capillaire, il est alors essentiel de stopper le processus au plus vite en injectant une barrière d’étanchéité à l’intérieur du mur touché.
Vous avez tout tenté : l’aération naturelle, les absorbeurs d’humidité, les produits anti-humidité tels que les enduits et les peintures hydrofuges, mais rien n’y fait ; l’humidité est toujours bien présente dans votre chambre !
Au lieu de jeter l’éponge, tournez-vous vers des professionnels ! Actimur réalise un diagnostic complet et gratuit de votre problème d’humidité afin de vous proposer la solution la mieux adaptée à votre situation.