Le 19/10/17 - Catégorie : Actimur
Une maison bien chauffée est certes confortable et accueillante. Il faut toutefois se méfier de ce que « bien chauffer » signifie. Si c’est voir sa facture de chauffage s’élever et observer quelques symptômes d’humidité bien connus, il y a sans doute quelques points à revoir…
En général, deux critères sont pris en compte dans l’appréciation des bienfaits du chauffage : la température ambiante (notamment sa régularité) et le degré d’hygrométrie.
Elle est « perçue » par les occupants : est-elle régulière et uniforme ? On parle bien de confort sensoriel. Perçoit-on des circulations d’air froid et chaud ? Ces observations sont à faire pièce par pièce. Une mauvaise isolation peut être masquée par un chauffage mal adapté. Le résultat est le plus souvent douteux et de toute façon considérablement énergivore, quel que soit le mode de chauffage utilisé.
Avant de vérifier les performances du mode de chauffage, il est prudent de faire réaliser un diagnostic complet de l’isolation et de la ventilation.
Elle peut être perçue par les occupants, mais plusieurs symptômes ne trompent pas. On peut les déceler et les déjouer, mais, dans l’idéal, mieux vaut y remédier.
C’est un des premiers marqueurs d’humidité et il s’agit de le prendre au sérieux. On peut atténuer des traces d’humidité, mais elles reviendront systématiquement tant que leur origine n’aura pas été identifiée et réglée.
Bien sûr, en améliorant la ventilation naturelle du logement ou en installant une ventilation mécanique, tout devrait rentrer dans l’ordre ? Sauf qu’il ne s’agit pas de n’importe quelle ventilation. Les techniciens d’ACTIMUR ont l’expérience de cette approche et savent évaluer si la solution passe uniquement par un nouveau dispositif de ventilation ou si d’autres mesures liées aux infiltrations, aux remontées capillaires et à l’isolation du toit et des combles ne seraient pas à prendre en compte dans le même temps.
Même chose pour les absorbeurs d’humidité, électriques ou chimiques. Les résultats sont immédiatement visibles (l’eau est recueillie), mais les causes ne sont pas résolues !
Il est souvent difficile de distinguer ce qui est de l’ordre de la condensation de ce qui relève de l’humidité intérieure des murs. Une astuce permet d’avancer dans le diagnostic. Il suffit d’épingler une feuille de papier d’aluminium (format approximatif d’une feuille de papier A4) sur le mur suspecté. Au bout de semaine, on observe de quel côté sont les fines gouttelettes d’eau : si elles sont sur la face qui est appliquée au mur, il s’agit de l’humidité du mur. Si elles se trouvent de l’autre côté (vers l’intérieur de la pièce), c’est de condensation dont il s’agit.
Certaines pièces sont plus sensibles que d’autres à ces phénomènes d’humidité, dont les salles de bains, les WC et les vérandas.
Ces pièces nécessitent une ventilation particulière liée à leur usage. Il est judicieux, par exemple, d’aérer une salle de bains régulièrement si sa ventilation s’avère insuffisante…
Là encore, un chauffage surpuissant parviendra à venir à bout de cette humidité excessive, mais à quel prix ? Et avec quel inconfort ?
C’est une maison correctement isolée et parfaitement ventilée. Ces résultats sont les objectifs des techniciens ACTIMUR, certifiés RGE. Ils maîtrisent les techniques et l’installation des matériaux rigoureusement sélectionnés pour que la maison ait un taux d’humidité compris entre 45 et 65 %, qui sont les normes d’une habitation saine. En dehors de ces limites, c’est la santé des occupants qui est en jeu.
D’où l’importance de déceler les causes de certains dysfonctionnements et d’y remédier efficacement, plutôt que de recourir à une surconsommation d’énergie par un chauffage trompeur.
En attendant le diagnostic des professionnels d’ACTIMUR, il est important de se souvenir qu’excès pour excès, mieux vaut aérer régulièrement la maison que de la confiner par un chauffage excessif !